Durée
3 heures
Distance
8,5 km
Difficulté
Facile
Départ
Parking de la chapelle de la Clarté
Au fond du parking de la chapelle de la Clarté (1), descendre le sentier piétonnier. Prendre à droite la rue de la Vallée puis à gauche la rue de Traou Treuz. Passer le lavoir (2), remonter à droite par la rue Vilin Dour puis à gauche par la rue Léon Dubreuil (3). Emprunter à gauche la rue Gabriel Vicaire. Arrivé au niveau de la Roche des Poètes, prendre le passage piéton et emprunter la rue du Cribo. Après la Maison des Traouïéro, au niveau du parking camping-cars, prendre à gauche par le chemin piétonnier puis traverser le boulevard par le passage piéton. Vous arrivez au Parc des Sculptures. Au fond du parc (4), prendre le chemin et tourner à gauche. Suivre la rue du Ranolien, tourner à droite et prendre la rue de la Plaine jusqu’au port de Ploumanac’h. Longer le port et accéder au sentier côtier, pour parvenir à la plage Saint-Guirec (5). Continuer le sentier des Douaniers vers le phare (6), le bateau de sauvetage, et le parking du Ranolien. En longeant le sentier, on atteint ces fameux rochers de granit rose aux formes extravagantes (7). Continuer en direction de Trestraou et à 700 m, quitter le sentier des Douaniers par un chemin qui grimpe à droite. Passer au-dessus du lavoir et emprunter la rue des Fougères jusqu’au boulevard de la Corniche qu’il faut traverser. Prendre un peu plus loin une petite route sur la gauche vers le Sémaphore (8) puis encore à gauche le sentier qui mène au Tertre de la Clarté (9). Poursuivre pour rejoindre la chapelle de la Clarté.
Chef d’œuvre architectural de style gothique datant de 1445, cet écrin de granit abrite le chemin de croix offert en 1931 par le peintre Maurice Denis.
Autrefois, le lavoir était un lieu essentiel de la vie quotidienne. Protégé et nettoyé chaque dimanche matin, ce lieu de vie et de gaieté réunissait les lavandières. On y lavait le linge, les légumes, les outils ou on rafraîchissait les bêtes. Le lundi matin, les lavandières se bousculaient aux lavoirs principaux pour laver le linge du dimanche, jour où il était traditionnellement changé.
Le moulin à vent du Crac’h restauré en 1986, est le témoignage vivant d’une époque où la machine à vapeur n’existait pas encore. Vous apercevrez, gravée dans la pierre, la date probable de son édification en 1727.
Hommage aux « Chantres du Trégor », les médaillons qui l’entourent représentent Charles Le Goffic, Gabriel Vicaire et Anatole Le Braz, écrivains et poètes amoureux de Perros-Guirec. Les trois amis aimaient s’y arrêter et discuter de nombreuses heures.
Entièrement réaménagé en 2017, il est aujourd’hui un véritable parc dédié aux sculptures monumentales.
– La vie au Soleil, d’Hervé Quéré.
– La Colline et la Crique, de Tatsumi Sakaï.
– Dahud, de Patrice Le Guen.
– Menhir II, de Marc Simon.
– L’Ankou, de François Breton.
– Distant View, de Tatsumi Sakaï.
– Le Sculpteur et sa création, de Shelomo Selinger.
– Le couple (He aroma Nui en maori) de Renate Verbrugge.
– Eclosion de Seenu.
– Le repos du tailleur, de Patrice Le Guen.
– Nu Primitif, de Pierre Székely.
– Femme Fleur, de Wattel.
– Mère à l’enfant, de François Breton.
– Anishnabe, de Biscornet.
– Le passage de Jean-Yves Ménez.
– L’Homme de Granit, de Pierre Székely.
– Le fauteuil de David Puech.
– La fragilité du dialogue, de l’infini à Rouzic de Viorel Enache.
L’oratoire date du XIIe siècle et protège la statue de Saint-Guirec. La chapelle de Saint-Guirec est bâtie sur un ancien lieu de culte. L’édifice du XVIe siècle renferme d’anciennes statues.
Les guérites et poudrières: ces traces de défenses côtières datent de l’époque de Vauban.
8. La Roche du Diable
Laissez-vous impressionner par les chaos granitiques comme Ar Skewel (son nom en breton) près de Pors Rolland.
9. Le Sémaphore
Armé en permanence, il a pour mission de surveiller l’espace maritime, terrestre et aérien, d’alerter les bateaux en cas de mauvais temps au moyen de signaux météo conventionnels.
Il fût construit en 1860 à la demande des habitants, dans le but de sécuriser l’entrée du port de Ploumanac’h. Le bâtiment initial, en granit gris de l’Île-Grande, se composait d’une tourelle et d’une habitation pour le gardien qui l’occupa jusqu’en 1945. Vers la fin de la seconde guerre mondiale, l’armée allemande détruisit le bâtiment pendant la débâcle. Le phare a été reconstruit en 1947 en granit rose de La Clarté et automatisé en 1980. Aujourd’hui, il continue à veiller sur les marins au cœur des chaos de granit rose.